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Après l’échec de la tentative de « fuite massive » vers Ceuta le 15 septembre, de nouveaux appels émergent sur les réseaux sociaux pour répéter la tentative le 30 septembre, rapporte Fesnews Media
Ces tentatives ne sont plus secrètes comme elles l’étaient autrefois ; elles sont désormais publiques et portées par un engagement généralisé parmi les jeunes, en particulier les mineurs du Maroc, parfois au péril de leur vie, pour échapper à la misère et au chômage qui les rongent mais aussi pour des raisons liées à la corruption qui gangrène le royaume, selon une enquête réalisée par l’agence espagnole EFE auprès de migrants qui ont tenté, dimanche dernier de rejoindre Ceuta à partir de la ville de Fnideq.
L’agence EFE a cité, dans son enquête, le témoignage du jeune Adam, âgé de 17 ans, qui s’est joint à l’appel viral lancé sur les réseaux sociaux pour entrer massivement à Ceuta dimanche. Selon EFE, ce Marocain fait partie des milliers de personnes qui essayaient d’entrer à Ceuta dimanche dernier par la zone de la barrière frontalière connue sous le nom de Finca Berrocal.
D’après une récente enquête du Baromètre arabe, 55 % des jeunes Marocains âgés de 18 à 29 ans ont envisagé d’émigrer, principalement pour des raisons économiques, mais aussi pour des raisons liées aux possibilités d’éducation et à la corruption sévissant dans le royaume.
Lors des arrestations de dimanche et aux premières heures de lundi matin, des affrontements ont éclaté entre les migrants, qui ont même jeté des pierres sur les forces de l’ordre sur le chemin de la frontière et dans les rues de Fnideq, causant des dégâts matériels, selon l’agence de presse espagnole.
À l’approche de la nouvelle date, les inquiétudes grandissent quant à une possible répétition de la situation, et la société civile et les politiciens appellent à s’attaquer aux causes profondes du problème et à apporter des solutions durables aux jeunes plutôt que de recourir à la migration illégale.
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