L’Algérie investit davantage dans la diplomatie

La diplomatie algérienne est marquée par des positions sans équivoque à l’égard des droits des peuples à l’indépendance et à la liberté.

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Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a procédé à un mouvement partiel des chefs de postes diplomatiques et consulaires, a annoncé mardi 26 mars le ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger dans un communiqué.

Le mouvement dont il s’agit a touché 28 ambassadeurs, trois consuls généraux et trois consuls d’Algérie à l’étranger, selon la même source. «Ces nominations entreront en vigueur une fois que les procédures protocolaires requis es seront accomplies», a précisé le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les nominations de 28 ambassadeurs, trois consuls généraux et trois consuls s’inscrivent dans le cadre de la «redynamisation de l’appareil diplomatique» de l’Algérie, y est‐il expliqué. Il y est ajouté : ces changements visent à «optimiser la performance de l’action diplomatique face aux enjeux du moment et à assurer une prise en charge optimale de notre communauté nationale à l’étranger.

Ils surviennent, alors que la diplomatie algérienne poursuit son offensive pour redonner au pays la place qui lui revient comme force du bien dans un monde agité et dangereux, dans un contexte où il est confronté à une multitude de défis dans son environnement immédiat, avec notamment des tensions avec le Maroc et des crises au Mali et au Niger.

La diplomatie algérienne est marquée par des positions sans équivoque à l’égard des droits des peuples à l’indépendance et à la liberté. Depuis l’éclatement de la guerre à Ghaza, la diplomatie algérienne est en première ligne sur cette question. A son initiative, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution historique exigeant un cessez‐le‐feu immédiat à Ghaza. Cette résolution «doit être pleinement mise en œuvre», a affirmé mardi le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama.

«La résolution 2728 que nous avons adoptée hier (lundi, Ndlr) doit être pleinement mise en œuvre. La Charte des Nations unies est claire, les résolutions du Conseil de sécurité sont contraignantes. Elles ne sont pas partiellement contraignantes», a‐t‐il souligné dans une allocution prononcée lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la Palestine.

Il a soutenu, à ce titre, que «la paix et la sécurité internationales sont des questions très graves qui ne doivent pas être abordées à la légère». L’Algérie s’est battue pour la faire passer. L’Algérie a fait de son entrée au sein du Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non‐permanent l’une des priorités de sa diplomatie.

De manière plus globale, le tact et la diplomatie dont elle a fait preuve, dans un monde complexe, ont sans contredit contribué à l’établissement et au maintien de relations durables avec les principaux partenaires et alliés.

Source : L’Express, 28/03/2024

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