A Gaza, l’aide humanitaire, “une question de vie ou de mort”

Pour éviter la catastrophe, OMS, Unicef et Pam appellent à une ouverture sans restrictions des accès à Gaza et à un cessez-le-feu pour pouvoir porter secours

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Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré lundi que l’acheminement de l’aide humanitaire est “une question de vie ou de mort” pour les enfants de Ghaza, sur fond de l’agression barbare et génocidaire et de famine qui perdure depuis des mois dans l’enclave palestinienne.

“Fournir de l’aide est une question de vie ou de mort pour les enfants de Ghaza”, a indiqué l’UNICEF dans un message sur la plateforme “X”.

L’organisation a souligné que “les besoins immédiats en eau, en nourriture, en médicaments et en carburant” dans la bande de Ghaza “sont énormes”, soulignant qu’”un cessez-le-feu humanitaire immédiat offre la meilleure opportunité de sauver des vies et de mettre fin aux souffrances” à Ghaza, selon l’APS.

Plus tôt lundi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a averti que l’éventuelle offensive sioniste contre la ville de Rafah, dans le sud de Ghaza, où vivent des centaines de milliers de déplacés palestiniens, “enfoncerait le dernier clou dans le cercueil des programmes d’aide (de l’ONU)” à Ghaza.

Les aides humanitaires qui parviennent à être acheminées dans la bande de Ghaza ne couvrent que 7 % des besoins réels de la population en nourriture et en fournitures de secours, selon l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) .

Depuis le début de l’agression sioniste, Ghaza subit une pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant causée par le siège sioniste. Cet état des choses a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent où des régions entières de la bande de Ghaza sont menacées par le spectre de la famine, selon les Nations unies.

Pratiquement tous les Gazaouis sautent des repas chaque jour. De nombreux adultes ont faim pour que les enfants puissent manger, ont écrit janvier dernier trois agences de l’ONU (OMS, Unicef, Pam) dans un communiqué commun, selon Ouest France. Seule l’absence de données précises sur la malnutrition et la mortalité infantile, dans le chaos qui règne, empêche de déclarer formellement la bande de Gaza en état de famine.

Pour éviter la catastrophe, OMS, Unicef et Pam appellent à une ouverture sans restrictions des accès à Gaza et à un cessez-le-feu pour pouvoir porter secours. Les habitants risquent de mourir de faim à quelques kilomètres de camions remplis de nourriture, a déclaré la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain. Chaque heure perdue met en danger d’innombrables vies. Nous pouvons contenir la famine, mais seulement si nous pouvons livrer suffisamment et avoir un accès sûr.

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