Sénégal : La France fait bloc contre l’élection de Sonko

Incité par Macky Sall, la décision du Conseil constitutionnel d'exclure de la course des candidats de premier plan tels que Karim Wade et Ousmane Sonko, figure emblématique de l'opposition, a suscité des tensions au cours des dernières semaines.

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Le président Macky Sall a fait une annonce fracassante, provoquant un choc dans le paysage politique sénégalais. Dans un discours à la nation, il a annoncé le report sine die de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

À un peu plus de trois semaines du scrutin, le président sénégalais Macky Sall a reporté l’élection présidentielle prévue le 25 février à la suite d’un différend sur la liste des candidats.

Il y a un différend sur la façon dont les candidats à l’élection présidentielle ont été validés.

Aucune nouvelle date n’a été annoncée pour le scrutin.

Ce report du scrutin présidentiel est sans précédent au Sénégal, qui a connu quatre transitions largement pacifiques du pouvoir par les urnes depuis son indépendance de la France en 1960.

La décision du Conseil constitutionnel d’exclure de la course des candidats de premier plan tels que Karim Wade et Ousmane Sonko, figure emblématique de l’opposition, a suscité des tensions au cours des dernières semaines. Selon eux, les règles de candidature n’ont pas été appliquées de manière équitable.

Pour la première fois dans l’histoire du pays, le président sortant ne figure pas sur le bulletin de vote. Son successeur, le Premier ministre Amadou Ba, fait partie des 20 candidats qui ont été autorisés par le Conseil constitutionnel du Sénégal à se présenter.

Macky Sall a évoqué l’Article 31 de Constitution dont le texte est comme suit : « Le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu 45 jours francs au plus et 30 jours francs au moins avant la date de l’expiration du manda du Président de la Répulique en fonction. Si la Présidence est vacante, par démission, empêchement définitif ou décès, le scrutin aura lieu dans les 60 jours au moins et 90 jours au plus après la constatation de la vacance par le Conseil constitutionnel ».

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