Renforcer la durabilité et la résilience climatique des forêts algériennes

En juillet, des incendies de forêt ont tué au moins 34 personnes et en ont blessé 194 autres dans le nord de l'Algérie

Etiquettes : Algérie, forêts, résilience climatique, incendies,

La Banque mondiale et le gouvernement algérien, à travers la Direction générale des forêts et la Délégation nationale aux risques majeurs, ont collaboré ensemble pour produire un premier rapport conjoint intitulé « Note sur la forêt algérienne : Gestion durable des forêts pour lutter contre les incendies de forêts » . Le rapport couvre les questions critiques pour la gestion forestière en Algérie et décrit les principaux domaines d’action pour renforcer la durabilité et la résilience climatique des ressources forestières du pays.

Le rapport couvre des questions majeures telles que les incendies de forêt, la gestion participative, le développement des chaînes de valeur et l’intégration des considérations liées au changement climatique. Il fournit en outre une analyse approfondie des dimensions juridiques, institutionnelles et socio-économiques du secteur forestier en Algérie.

Les incendies consument en moyenne 20 000 hectares de terres forestières en Algérie chaque année. Les forêts algériennes couvrent environ 4,1 millions d’hectares et sont principalement constituées de pins d’Alep (68%) et de chênes-lièges (21%). Ils sont confrontés à des défis tels que les incendies de forêt, le surpâturage, l’expansion agricole et le changement climatique qui contribuent à la déforestation et à la dégradation au fil du temps.

Le rapport met en évidence cinq domaines cruciaux pour la gestion durable des forêts et la lutte contre les incendies, grâce à une collaboration étroite entre les institutions gouvernementales, la société civile, les communautés locales et les parties prenantes. La priorité est de garantir des ressources financières et des investissements durables dans le secteur forestier. Par ailleurs, le rapport souligne l’importance de placer la gestion durable des forêts et l’analyse des risques d’incendie au cœur des interventions, avec la participation active des communautés. Il souligne également la nécessité d’améliorer la gouvernance en clarifiant le cadre juridique et organisationnel de la gestion forestière et des incendies de forêt. En outre, le rapport se concentre sur une meilleure gestion de l’information grâce à une collaboration interinstitutionnelle renforcée. Enfin, il recommande de continuer à renforcer les capacités techniques du secteur pour assurer une gestion efficace des forêts et des incendies.

M. Kamel Braham, représentant résident de la Banque mondiale en Algérie , souligne l’importance du rapport, déclarant : « Ce rapport fournit à l’Algérie une feuille de route pour la gestion durable de ses ressources forestières, réduisant les risques d’incendies de forêt et exploitant le potentiel de forêts pour une croissance plus verte, la création d’emplois et une meilleure résilience climatique.

M. Djamel Touahria, Directeur Général des Forêts , souligne également : « Nous apprécions cette analyse du secteur forestier, dont les constats et recommandations s’inscrivent parfaitement dans notre vision inscrite dans la stratégie forestière à l’horizon 2035 visant à promouvoir une gestion durable, participative, et une gestion forestière respectueuse du climat au profit des moyens de subsistance locaux et de l’environnement. Cela s’inscrit également dans la nouvelle loi forestière, qui accompagnera les changements économiques, sociaux et climatiques qui ont marqué notre pays.

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