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La police belge a saisi des liasses de billets d’une valeur de plus d’un million d’euros lors d’une série de perquisitions qui ont plongé le Parlement européen dans son pire scandale de corruption.

Après des perquisitions, notamment au domicile d’un membre éminent du Parlement européen, la police belge a diffusé une image extraordinaire : des piles de billets de banque empilés, d’une valeur de plusieurs centaines de milliers d’euros. Elle a déclaré avoir saisi l’argent dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption visant à influencer la prise de décision au sein de cette institution de l’UE.

A Bruxelles, ces arrestations ont stupéfié les institutions européennes, qui se démènent pour répondre à l’un des plus grands scandales de leur histoire. La nouvelle a donné un nouvel élan à ceux qui réclament depuis longtemps une plus grande transparence sur les dépenses et les avantages dont bénéficient tous les membres de la chambre, avec un contrôle limité.

Le Maroc et le Qatar sont pointés du doight dans ce qui a été considéré comme la plus grande opération de corruption au sein du Parlement Européen: Un scandale qui a été appelé Qatargate et derrière lui, deisent-ils, le Marocgate.

Jusqu’aux moments de la rédaction de ces lignes, Rabat a préféré ne pas répondre. Aucun commentaire officiel sur cette affaire. La seule réponse, des articles louant les grandes qualités diplomatiques d’Abderrahim Atmoun, l’ambassadeur qui faisait office du transporteur de l’argent du Maroc destiné à Antonio Panzeri et son équipe.

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