Salaheddine et Sarah Mezouar, personnages d’influence

Salahedine Mezouar, et ex-chef de la diplomatie marocaine débarqué en octobre 2019 suite à une déclaration malvenue et maladroite sur l’Algérie.

Un nouvel indice du climat des affaires au Maroc vient d’être lancé. C’est la société Euros/ Agency Afrika, dirigée par Sarah Mezouar, fille de l’ex patron des patrons, Salahedine Mezouar, et ex-chef de la diplomatie marocaine débarqué en octobre 2019 suite à une déclaration malvenue et maladroite sur l’Algérie lors d’une rencontre organisée par World Policy Conférence,  qui donnera désormais cet indice.  Le communiqué faisant état de cette création a largement été relayé par la presse ce 30 juin 2020.

La création de cet indice n’aurait peut-être pas eu cet écho si ses initiateurs n’étaient pas aussi connus au sein du monde des affaires et y avaient défrayé la chronique à plusieurs reprises. Une des histoires les plus diffusées est celle rapportée par le site Maroc Leaks en Octobre 2014 dans laquelle l’ex-ministre des affaires étrangères est cité dans une affaire de trafic d’influence. Mezouar et influence ne feraient qu’un. Le site expliquait que « la fille du Ministre , Sarah Mezouar a décroché un poste chez Mac Kinsey suite à l’intervention du père auprès des responsables de ladite société et d’ajouter que le Ministre marocain entretient des relations assidues avec des membres de cette société » .

Toujours selon Maroc Leaks,  Salahedine Mezouar s’est fait piéger par les responsables de la société Mc Kinsey, qui ont utilisé sa fille comme moyen de pression pour décrocher le projet OMEGA qui porte sur une étude destinée à relancer l’économie marocaine.

Ce n’est pas la seule affaire où Salaheddine Mezouar a été cité comme utilisant son influence pour obtenir des faveurs. On se remémorera aussi « l’affaire avec Fabius » où Salaheddine est accusé d’avoir demandé à Laurent Fabius d’aider sa fille à trouver un emploi.

Bien entendu, Mezouar avait parlé à l’époque de campagne calomnieuse menée contre lui.

BledNews

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