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Trafic de drogue depuis le Maroc : sept arrestations en Moselle et à Marseille

Trafic de drogue depuis le Maroc : sept arrestations en Moselle et à Marseille – France, cannabis, haschich,

Un trafic de stupéfiants «depuis le Maroc via l’Espagne et les Pays-Bas» a été démantelé, sept personnes étant interpellées en Moselle et à Marseille, a indiqué dimanche la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy. Les interpellations ont eu lieu mercredi. Six personnes ont été arrêtées dans plusieurs villes de Moselle et la septième à Marseille, selon un communiqué de la JIRS.

Les suspects, «six hommes et une femme, âgés de 22 à 40 ans», ont été mis en examen : six ont été placés en détention provisoire et un sous contrôle judiciaire, a précisé la JIRS. Lors des interpellations en Moselle, «un peu plus de 237.000 euros et 132 kilogrammes de cannabis» ont été saisis, selon la même source.

Quatre suspects ont notamment été mis en examen pour «importation de stupéfiants en bande organisée», ce qui donne une dimension criminelle au dossier, a précisé à l’AFP une porte-parole de la JIRS.

La drogue stockée en Moselle
L’enquête a débuté «par un renseignement anonyme faisant état d’une importation massive de cannabis» arrivant «par camion» depuis l’Espagne et transportant «des centaines de kilogrammes de cannabis d’une valeur estimée à un million d’euros, à raison d’une fois par mois». «La drogue était stockée en Moselle», avant d’être «livrée par dizaines de kilogrammes par des trafiquants appartenant à ce réseau très organisé», toujours selon la JIRS.

D’autres saisies, imputables à ce réseau, ont été opérées parallèlement : 110 kilos de cannabis ont ainsi été découverts en Moselle dans un véhicule «faussement plaqué». Et en novembre, les douanes avaient saisi près de Nîmes 549 kilos de résine de cannabis.

Selon les éléments de l’enquête, la drogue était importée par l’un des suspects, âgé de 24 ans, et vivant entre la Moselle, l’Espagne et le Maroc. Il fournissait ensuite «deux autres individus», implantés à Guenange (Moselle) pour l’un, entre Marseille et l’Alsace pour l’autre, et qui disposaient eux-mêmes «de leurs propres réseaux de redistribution des stupéfiants», indique la juridiction.

Ils avaient «sous leurs instructions plusieurs individus» qui étaient «chargés de transporter les stupéfiants en Moselle, mais également jusqu’à Lyon et Paris», devaient «récolter l’argent et faisaient office de “nourrice” pour le stockage des stupéfiants et de l’argent», selon la même source.

Le Figaro, 10/04/2022

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