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Le Maroc cherche à sortir le soutien espagnol de l’ombre dans la question du Sahara Occidental

Selon Ignacio Cembrero, le Maroc chercheun soutien officielle de l’Espagne à sa proposition d’autonomie.

Dans un entretien accordé au site Goud.ma, le journaliste espagnol a indiqué que « l’Espagne n’est pas l’Amérique de Donald Trump ni la France qui soutient officiellement l’autonomie proposée par le Maroc en 2007. Le soutien espagnol est dans l’ombre, loin des caméras. L’Espagne considère cette proposition « une bonne chose ». Ce que les autorités marocaines demandent c’est que l’Espagne l’annonce officiellement ».

Pour lui, « la position de l’Espagne au sujet du Sahara Occidental ne changera pas. Madrid soutient le Maroc dans de nombreux dossiers. Dans la CJUE, les avocats espagnols travaillent en coordination avec leurs homologues engagés par les associations marocaines. L’Espagne soutient le Maroc au niveau du Groupe des Amis du Sahara Occidental (composé de 5 pays) à New York. Ce sont des positions dans les coulisses ».

Selon Cembrero, la crise hispano-marocaine « va durer dans le temps ». « Vers la fin juin ou juillet, la Cour Européenne de Justice se prononcera sur les accords de pêche et le partenariat. Je pense que sa décision ne sera pas favorable au Maroc et cela contribuera a prolonger la crise », a-t-il ajouté.

Pour le journaliste d’El Confidencial, « la crise n’a pas commencé avec l’hospitalisation de Brahim Ghali le 18 avril 2021, mais avant. Le 10 décembre, le Maroc a décidé de reporter la réunion de la Haute Commission Conjointe marocco-espagnol. Maintenant, 6 mois après, aucune date n’a été arrêtée pour cette réunion. J’ai remarqué que le Maroc a reporté cette rencontre le même jour où Donald Trump a annoncé la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ».

Etiquettes : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali,

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