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Sahara occidental : Belhimer fustige le Maroc

Normalisation moyennant l’occupation du Sahara occidental : Belhimer fustige le Makhzen

Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Amar Belhimer, a affirmé que le choix de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, moyennant l’occupation du Sahara occidental était un choix « stérile » face à la volonté invincible des peuples.
Dans un entretien accordé au journal électronique « El-Khabar Press », M. Belhimer a indiqué que « l’initiative du président américain sortant Donald Trump de plébisciter l’occupation du Sahara occidental, en lui reconnaissant une pseudo marocanité, moyennant la reconnaissance par le Makhzen de l’occupation des territoires palestiniens par l’entité sioniste, est un choix stérile et vain, face à la volonté invincible des peuples contre l’occupation et la tyrannie ».
Concernant l’ouverture par les Emirats arabes unis d’un consulat à Laayoune occupée, le ministre a déclaré que « l’Algérie ne s’ingère pas dans les affaires internes des pays, c’est là une position de principe. Mais, par principe aussi, l’Algérie ne cessera d’apporter son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, la cause sahraouie étant une question dedécolonisation et la République arabe sahraouie démocratique étant membre fondateur de l’Union africaine (UA). De ce fait, les villes sahraouies dont Laayoune sont des villes occupées par le Royaume du Maroc ». Par ailleurs, le ministre a fait savoir, que les « acquis par lesquels la nouvelle Constitution a consolidé la liberté de la presse, y compris la presse électronique, constituent une concrétisation du projet du président de la République, visant à asseoir les fondements d’une nouvelle réalité médiatique basée sur le professionnalisme, le pluralisme, la numérisation et la créativité ».
« Pour concrétiser cette politique, le programme d’action du secteur adopté par le Gouvernement tend à consacrer la nouvelle vision de la presse nationale et à assainir le secteur des intrus et des pratiques non professionnelles ayant impacté négativement sa rentabilité ainsi que la performance de la presse en général », a-t-il ajouté. Le ministre a également affirmé, que « la réforme globale et participative du secteur constitue le point de départ du plan d’action du ministère de la Communication. Ce plan d’action déjà entamé tend principalement à revoir les cadres et lois régissant le secteur de la Communication et généraliser l’usage du numérique, notamment à travers la création de contenus cybernétiques nationaux et la qualification de la ressource humaine exerçant dans le secteur de l’information et les métiers de la presse ».
Après avoir mis l’accent sur l’importance de « la contribution positive des journalistes et assimilés aux métiers de la presse en vue de promouvoir la scène médiatique dans notre pays, sachant que cet objectif ne saurait être atteint uniquement par la réforme du système juridique mais exige de la part des parties concernées l’accomplissement de leur devoir avec un sens élevé de nationalisme et de responsabilité morale et professionnalisme », a poursuivi le ministre. A une question sur le décret exécutif fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne, et la diffusion de mise au point ou de rectification sur le site électronique, publié le 25 novembre 2020, il a souligné que ce dernier avait « constitué une priorité du plan d’action du secteur en vue de prendre en charge ce nouveau type de média, en l’occurrence la presse électronique qui a facilité la communication et les transactions dans divers domaines. Néanmoins, il est aussi devenu un terrea favorable aux campagnes de stigmatisation, de diffamation et le chantage, voire d’atteinte à la réputation et la stabilité des institutions ».
« Le ministère de la Communication oeuvre, dans le cadre de ses prérogatives, à finaliser les textes réglementaires autorisantnles opérations d’hébergement », a relevé le ministre citant l’élaboration d’un projet d’arrêté portant lancement d’un appel à candidature pour l’octroi d’autorisations de création de services de diffusion télévisuelle thématiques. Il a estimé que « cette opération contribuera au renforcement des trois textes réglementaires déjà existants relatifs à la loi sur l’audiovisuel sous forme de décrets exécutifs ». L’opération d’hébergement dans le domaine, qui est une disposition technique et pratique, « relève des prérogatives des institutions et organes nationaux habilités, à l’instar du Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), tandis que d’autres institutions sont chargées de l’hébergement des sites électroniques dont l’Agence presse service (APS), l’Etablissement public de télédiffusion d’Algérie (TDA), et Algérie Télécom ainsi que des opérateurs privés. M. B lhimer a expliqué que l’APS « dispose d’un Data Center répondant à tous les besoins d’hébergement des sites électroniques et de stockage des contenus informatisés (stockés en cloud), tout en garantissant une sécurité maximale aux données, autant en termes d’accès qu’en matière de contenus ininterrompus 24/24H et 7/7J »
Par : LAKHDARI BRAHIM
Le Midi libre, 14 déc 2020
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