Maroc : la rumeur sur les policiers s’avère véridique

Selon une rumeur très répandue au Maroc, les policiers sont choisis des maisons d’accueil des enfants sans parents. Plus vulgairement, parmi les bâtards. Le but est d’avoir des policiers qui n’ont aucun lien avec la société. Ils sont éduqués pour être d’une cruauté inuïe. Sans foi ni loi et sans pitié. Ils reflètent la nature du régime répressif qui règne au Maroc.

L’histoire de la torture dont a été victime Nasser Zefzafi confirme cela. Après avoir été sauvagement battu, les policiers lui ont uriné sur le visage et le corps et ont frotté leurs pénis sur son visage.

Ce type de pratique est largement récompensé par le Makhzen. En vue de les encourager, il y a un an, le roi du Maroc a augmenté leurs salaires pour s’assurer qu’ils continuent ces pratiques grotesques et inhumaines.

Ainsi, au lieu d’enquêter sur le traitement que Nasser a subi, l’administration pénitentiaire du Makhzen enquêterait plutôt sur les circonstances qui ont permis l’enregistrement audio de Nasser depuis sa prison. Un enregistrement dont la filtration a coûté son poste au directeur de la prison de Rass El-Ma.

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