Dans un rapport soumis au Conseil de Sécurité le 2 octobre 2019, le Secrétaire Géne¡éral des Nations Unies, Antonio Guterres, a affirmé qu’une solution à la question du Sahara occidental est possible.
« Je reste convaincu qu’une solution à la question du Sahara occidental est possible. Cela dit, pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux résolutions 2440 (2018) et 2468 (2019) du Conseil de sécurité, il faudra une volonté politique forte de la part des parties et de la communauté internationale » a-t-il déclaré.
En rappelant que son « envoyé personnel, Horst Köhler, a été en mesure de redonner un élan indispensable au processus politique, notamment grâce au cycle de tables rondes organisées à son initiative entre le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie », Guterres a insisté sur l’importance « de poursuivre ce processus politique et d’entretenir cette dynamique » et a demandé « aux membres du Conseil, aux amis du Sahara occidental et aux autres acteurs concernés d’encourager le Maroc et le Front POLISARIO à s’engager de bonne foi et sans conditions préalables dans le processus politique dès la nomination de mon nouvel envoyé personnel ».
Le Chef de l’ONU a dénoncé « le manque de confiance entre les parties persiste ». « Malgré leurs déclarations respectives, ni le Maroc ni le Front POLISARIO ne semblent avoir confiance dans la volonté de l’autre partie de s’engager sérieusement et d’accepter les compromis nécessaires pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Je crois pourtant que les parties ont en partage un grand nombre d’intérêts communs qui devraient les inciter à travailler ensemble. J’exhorte donc les parties à faire des gestes actifs de bonne foi qui démontrent leur volonté de progresser vers une solution politique du conflit, et à s’abstenir de toute rhétorique susceptible de nuire à une telle issue », a-t-il conclu.
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