Photo : Le regard haineux du roi du Maroc

S’il y a bien une image qui illustre le caractère du roi du Maroc c’est bien celle-ci. Elle reflète à merveille le caractère haineux et rancunier du souverain chérifien. Il n’a jamais pardonné ceux qui osent brandir le slogan de la liberté. Le dernier exemple en date, le cas de la journaliste Hajar Raïssouni qui vient d’écoper un an de prison pour ses articles critiques envers son régime et sa gestion de la crise rifaine. Ainsi, elle a rejoint le directeur de son journal, Taoufik Bouachrine, condamné à trois ans de prison pour une affaire montée de toutes pièces dans le but de silencer une voix qui dérange.

Mohammed VI attend toujours le moment opportun pour punir celui qui ose critiquer sa politique. Sa vengeance attend toujours le moment opportun. Ainsi, Ali Anouzla a payé son scoop de la dénommée « Danielgate », le pédophile espagnol grâcié par le roi. La nouvelle, on s’en souvient, avait provoqué un scandale et des manifestations réclamant des comptes au roi, du jamais vu à Rabat où le critiquer est  un crime de lèse-majesté. Le journaliste qui a gâché les vacances éternelles du roi avec ses articles incendiaires sur les absences du roi continue de payer son « insolence ».

La vengeance de Mohammed VI a fait fermer de nombreux sites dissidents : Le Journal Hebdomadaire, Nichane, Demain, Demain Online, Al Jarida Al Oula, etc… De nombreux journalistes ont été contraints à l’exile. Ceux qui ont décidé de rester n’ont pas eu d’autre choix que celui d’assumer l’auto-censure. C’est ainsi qu’Ali Anouzla a mis fin à ses scoops.

Hamid El Mahdaoui, directeur du site Al Badil a opté pour la résistance face à l’oppression. Il paie sa décision en prison depuis plus de deux ans.

D’autres journalistes tels Aboubakr Jamai, Ahmed Benchemsi, Omar Brouksy… ont été tout simplement constraints de s’exiler pour fuir le affres du Makhzen.

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