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Algérie : La bataille démocratique

Le défi de la présidentielle sera bel et bien remporté. Il sera relevé dignement, pacifiquement et démocratiquement par le peuple algérien aux traditions de lutte et de résistance historiquement établies par la Révolution de Novembre et le combat républicain contre l’agression terroriste qui a permis la pérennisation de l’Etat-nation, aujourd’hui menacé par les agissements d’un régime coupable de dilapidation des richesses nationales et d’une gouvernance clanique et despotique.

La bataille patriotique et démocratique de la présidentielle s’inscrit dans le sursaut populaire du 22 février, revendiquant un changement radical du système en faillite accélérée. Elle consacre une rupture fondamentale avec l’ère des présidents désignés, la logique des quotas octroyés à une classe politique disqualifiée par le hirak et la fraude électorale, au mépris du suffrage universel.

«Seul le peuple plébiscitera le prochain Président à travers les urnes», a affirmé le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, à Oran, assurant que l’Armée nationale populaire ne soutient aucun candidat. Une neutralité à même de garantir le libre choix du peuple consacré par la mise en place d’une Autorité indépendante d’organisation des élections et l’engagement de l’ANP à accompagner et sécuriser le processus électoral.

L’enjeu est décisif. Il s’agit d’abord d’une affaire interne qui ne concerne que les Algériens, appelés à faire front aux velléités des parties étrangères, à leurs sous-traitants et leurs relais ligués pour «entraver cette fête électorale prometteuse et cruciale».

La provocation outrancière de l’eurodéputée belge, présidente de la sous-commission des droits de l’homme au Parlement, sourde à la répression des Gilets jaunes et du mouvement du Rif, est la manifestation d’une ingérence flagrante significative de la volonté d’imposer des «diktats étrangers» en soutien au diktat de la minorité.

Certes, l’Union européenne a clairement affirmé son attachement à «une issue démocratique et pacifique dans un esprit de dialogue», mais le devoir de vigilance est de mise. «J’ai souligné à maintes reprises qu’il y a des parties étrangères hostiles qui complotent contre l’Algérie et qui tentent de s’immiscer dans ses affaires internes avec une complicité flagrante de la bande, à l’intérieur, que nous mettons en garde de jouer avec le feu», a souligné le chef d’état-major de l’ANP, précisant disposer de «données qui confirment l’implication de ces traîtres».

Horizons

Tags : Algérie, transition, armée, Gaïd Salah, élections,

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