Algérie : C’est quoi un harki ! (pour les nuls…)

Le plus terrible c’est que, cela se passe en France, il y a hélas encore… des filles, fils, petites filles, petits-fils de harkis qui ignorent, qui ils sont vraiment !, ils occultent parfois,

 » nous en avons rencontrés. « 

-Qu’est qu’un Harki ?

Le mot harki [‘arki] désigne un individu servant dans une harka et vient du mot arabe haraka signifiant littéralement « mouvement », mais en réalité le terme était déjà utilisé au sens figuré pour désigner de petits affrontements, guerres, barouds entre tribus, ou contre un ennemi extérieur.

Dans le langage courant, en France, il désigne les supplétifs engagés dans l’armée française de 1957 à 1962, durant la guerre d’Algérie.

-Qu’est qu’une Harka ?

C’est officiellement le 8 février 1956 que l’ordre de créer les harkas dans toute l’Algérie a été donné. des unités supplétives seront constituées dans chaque corps d’armée, à l’échelon quartier ; s’appuyant sur les unités de base, compagnies, escadrons, batteries, elles seront chargées de compléter la sécurité territoriale et de participer aux opérations locales au niveau des secteurs ; ces unités porteront la dénomination de Harkas.

Mais qui sont les Harkis !

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Les harkis pendant la guerre d’Algérie (1954-1962)

Article détaillé : Harkis pendant la Guerre d’Algérie.

De 1957 jusqu’en 1962, les harkis sont des soldats indigènes musulmans engagés aux côtés de l’armée française dans des unités appelées harkas, tandis que l’Algérie française était constituée de départements.

Au sein même de l’armée française, ils totalisent 63 000 hommes en décembre 1961.

À côté de ces harkis il faut ajouter les soldats musulmans de l’armée régulière (appelés, engagés, militaires d’active, (Appelés, engagés, militaires d’active, appelés aussi FSNA ou Français de Souche Nord-Africaine) qui sont 85 000 en 1960.

Au total, durant cette guerre, l’armée française a inscrit dans ses registres 160 000 harkis, moghaznis, GMPR devenus GMS ou « assez » et un peu plus de 110 000 réguliers.

Le 19 mars 1962, jour du cessez-le-feu,

selon le rapport à l’O.N.U du contrôleur général aux armées Christian de Saint-Salvy, on dénombrait en Algérie, 263 000 musulmans engagés du côté Français (60 000 militaires réguliers, 153 000 supplétifs, dont 60 000 harkis, et 50 000 notables francophiles) représentant, familles comprises, près de 1 500 000 personnes menacées sur 8 millions de musulmans algériens.

L’armée française recruta également environ 3 000 anciens éléments duFLN et de l’ALN, dont certains formèrent le célèbre Commando Georges du lieutenant Georges Grillot. La plupart d’entre eux furent victimes de représailles à partir de 1962.

Selon Maurice Faivre, on comptait ainsi quatre fois plus de combattants musulmans dans le camp français que du côté du FLN. Le ministère des Armées évalue à 4500 le nombre des soldats musulmans morts pour la France, pendant la guerre d’Algérie, et à plus de 600 les disparus.Source: Wikipédia

Harkis de Dordogne

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