Au Maroc : Des retraites de 10 euros à 50 euros par mois !

Le peuple marocain considère le travail de chef d’état (le roi), de ministre et des élues parlementaires de régime marocain des emplois n’est pas dans l’intérêt des citoyens, puisque leurs stratège politique nous appauvrissent plus que nous somme, plus de 15 millions de familles du Maroc vivent avec moins de 1 euro par jour et 10 millions de 0 euro par jour, un pays classé 140 ème (sur 177)!

Les pensions de cette poignée au pouvoir coûtent beaucoup d’argent aux contribuables marocains. Mon souhait? Faut mettre fin aux pensions touchées par les élues parlementaires et les ministres à l’issue de leur mandat. Ma revendication par le fait que d’être roi, parlementaire ou ministre« n’est pas une fonction mais plutôt une mission ».

Dans ce sens, me semble eux, touchent une retraite. Ce qui nous pousse à nous demander : quelles sont leurs salaires ? Ainsi, nous avons appris que le roi (le chef d’état) perçoit un salaire mensuel de 40.000 dollars, et le chef du gouvernement, perçoit un revenu mensuel estimé à 7 000 Euros par mois tandis que les ministres touchent un salaire mensuel de 5800 Euros.

Les parlementaires, eux, ne perçoivent pas de salaire mais des indemnités (exonérées d’impôts) de 3500 Euros par mois. En ce qui concerne les indemnités de déplacement (hôtellerie ou le transport aérien) celles-ci sont distribuées aux parlementaires et le budget total de la première chambre pour ces prestations est estimé à 1,9 millions d’euros.

Les parlementaires bénéficient aussi de la gratuité de certains moyens de transports comme le train. On notera que les parlementaires ont le droit d’exercer d’autres fonctions durant leur mandat. Les élus qui exerçaient dans la fonction publique avant leur élection ont, quant à eux, le droit de réintégrer leur fonction à l’issue de leur mandat. Par contre les ministres touchent ce qui correspond à un « revenu complémentaire » à partir de la fin de leur mandat et quelle que soit la durée de celui-ci. Il sera aussi reversé en cas de démission ou de licenciement.

Les revenus complémentaires des ministres sont régis par le dahir n° 1.74.331 du 23 avril 1975 qui, étonnamment, n’a jamais été publié au Bulletin officiel, ce qui soulève des questions sur sa validité (il n’est disponible que dans les cabinets ministériels ou au secrétariat général du gouvernement).

Autre information importante, les ministres souhaitant percevoir ce revenu complémentaire doivent en faire la demande auprès du Chef du gouvernement. Les parlementaires, eux, touchent leur « pension de retraite » à partir de la fin de leur mandat. Toutefois, les élus doivent passer un minimum de 2 ans au sein de l’hémicycle pour espérer toucher cette pension. Les dispositions relatives aux pensions de retraites des parlementaires sont décrites dans la loi 92-24 relative aux pensions pour les députés de la Chambre des représentants et la loi 99-53 qui concerne les parlementaires de la Chambre des conseillers.

Les ministres ont le droit à une pension mensuelle de 3500 euros par mois, et la pension parlementaire étant de 2000 euros mensuels. En cas de décès d’un ministre, 50% de son revenu complémentaire est reversé à sa veuve ainsi qu’à ses héritiers. Pour les enfants de l’éventuel défunt, une part du revenu complémentaire leur est reversée jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 21 ans.

En ce qui concerne les parlementaires, aucun texte ne prévoit le reversement de leur pension. Un projet de loi allant dans ce sens avait été proposé. Celle-ci avait pour but de léguer 50% des pensions aux héritiers dans les mêmes dispositions que le revenu complémentaire des ministres. Le projet a néanmoins été avorté. Ce qui est frappant cette stagnation est dramatique car nous sommes dans une période où il y a eu énormément de promesses : des promesses de la rue de notre révolution de 20 février 2011, des promesses de l’Etat avec le changement de Constitution, des promesses de l’ancienne opposition qui est aujourd’hui au gouvernement et qui avait bâti sa campagne électorale sur la lutte contre la pauvreté, l’autoritarisme et la corruption.

Cinq ans après, on se retrouve dans une situation aussi dramatique. Ils me semblent être vraiment lassés des déclarations et des promesses, de ne pas voir une action pertinente et institutionnelle. »La volonté du régime et fonctionne comme un système de récompenses pour les clients et de sanctions pour le peuple, les opposants et les récalcitrants. Pour ce faire, la population, les citoyens, au regard du pouvoir, muent et deviennent « inhumains ». La honte! Ça dépasse l’imaginaire et l’entendement! Ce qui m’intéresse c’est le Maroc! Donc je dénonce ses défauts! À force de voir que les bonnes choses, on n’avance pas dans la vie… Mais bon, pour faire plaisir qui nous ont appauvries et volés, le régime du Maroc est le plus beau régime du monde…il ne faut surtout pas critiquer, ce pays est super bien gérer, tout va bien, il n’y a rien à voir, circulez! Un peu de compassion pour notre chère monarchie. La drogue est le produit qui nous permet d’être premier exportateur du monde. Les prisons sont faites uniquement pour réduire le nombre de SDF.

La corruption est la seule discipline où le Maroc compte le plus d’adhérents. Sérieusement, quand je vois ce genre des choses, j’ai honte! Je me sens gêné de voir qu’on est arrivé à ce point de « jou3 » (faim) et obliger les prisonniers à prendre en charge toutes les prestations vitales et minimales (du manger jusqu’au ménage)…Parce que qui gèrent notre pays s’en mettent pleins les poches…

Exceller dans le contournement des problèmes et trouver des solutions pour faire le moins possible au lieu d’aller au fond des problèmes et prendre ses taureaux par les cornes. Monsieur le tyran prédateur n’a tout simplement rien à secouer de ce peuple. Tu ne mettes ni pression ni contrôles sur tes sbires (tant qu’ils disent amène, kool o wekel » comme dit il, une devise cynique qu’on devrait mettre à la place de l’actuelle, Ils préfèrent dilapider leurs salaires démesurés et des fortunes qui dépassent l’entendement et l’imaginaire en rapport à la pauvreté de leur propre pays, de toute façon il n’y a personne qui va leur demander des comptes, donc à quoi bon se prendre la tête? On mérite mieux que ça quand même… Quelle tristesse… Pauvre mon pays Maroc !!!

Par : Orilio Bahia

Source : La face cachée du Maroc

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