Au Maroc, la trahison est une culture

Le pire ennemi des marocains sont les anciens militants démocrates convertis au Makhzen. Ils sont tellement nombreux que cela dévoile un véritable phénomère dans la société marocaine. Trahir sa cause et devenir, du jour au lendemain, un serviteur du régime au Maroc n’est plus un problème au royaume des mille et une nuits des touristes pervers.

Si la politique est devenu le meilleur de s’enrichir, tourner la veste et trahir ses frères est devenu un sport national. D’ailleurs, c’est la meilleure arme que les rois du Maroc ont utilisé pour mettre le peuple marocain à genoux.

Dans ce domaine, la gauche marocaine est légendaire et a remporté tous les prix Guinness dont le plus grand traître a été El Youssoufi, utilisé par Hassan II pour faire passer la pillule Mohammed VI. De son exile, El Youssoufi est devenu le premier serviteur du roi et de la répression.

Dans le but de blanchir sa façade, le Makhzen nomme des militants gauchistes « convertis » à la tête de Conseil National des Droits de l’homme (CNDH). C’est le tour de Mounir Bensalah de conduire cette institution makhzénienne à 100 % à dans un contexte de renforcement de l’État policier et de la répression après les lourdes sentences contre les militans du Hirak rifains et les journalistes indépendants.

Dans ce poste, Bensalah succède Driss Benzekri et Mohammed Sebbar autant de noms qui n’ont rien fait pour améliorer la situation des droits de l’homme au Maroc. Au contraire, ils ont contribué à défendre le régime avec des rapports et des informations qui n’ont rien à voir avec la vérité. Pendant leur « règne », les droits de l’homme ont connu une sacrée plongée.

Ainsi, la trahison fait partie du paysage marocain. Hassan II avait donné le coup de départ en 1965 lors du Sommet arabe célébré à Rabat. Il avait installé des micros dans la salle des réunions pour permettre au Mossad d’enregistrer les débats sur les potentialités militaires des pays arabe et leur capacité d’attaque contre Israël. Cette opération a permis les israĺiens de prendre la décision d’attaquer lors de la guerre des 6 jours.

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