Le désespoir de l’axe atlanto-sioniste en Algérie

L’Algérie comme cible prioritaire de l’internationale sioniste est un secret de polichinelle. A ce jour, le trio Français, Marocain et sioniste à Tel Aviv a utilisé tous les moyens pour créer les conditions d’une déstabilisation majeure du pays avec la complicité d’éléments algériens internes et externes au pays. George Soros, le milliardaire américano-sioniste, est le financier principal des dits « printemps arabes » mais également celui de l’opération mise en place qui tente de surfer sur la vague de contestation algérienne pour faire basculer le pays dans la tourmente. Les instruments algériens utilisés viennent de différents horizons et sont pour certains manipulés à leur insu.

Une partie de ces instruments est utilisée pour piller les ressources du pays et font partie de l’administration, des milieux financiers et économiques ou de puissants réseaux à l’intérieur des institutions de pouvoir. D’autres gravitent dans l’espace politique, culturel ou même dans les médias. Il faut y ajouter un certain nombre de personnes inconnues qui ont gagné en popularité grâce à la prolifération des réseaux sociaux.

Tout ce groupe hétérogène travaille aujourd’hui avec des réseaux très puissants créés sous la direction de l’empire atlanto-sioniste avec le soutien et les conseils des États-Unis, de la France, du Maroc et de la colonie sioniste en Palestine. À cet égard, ce n’est un secret pour personne que l’intense activité, pendant plusieurs mois avant le début des manifestations en Algérie, de l’ambassadeur des États-Unis, John B. Desrocher, à Alger est similaire à l’activité de l’ambassadeur américain Robert Ford en Syrie avant sa dévastation à partir de 2011.

N’oublions pas également la trop grande proximité des ambassadeurs français en Algérie avec les renseignements extérieurs français, la DGSE. Deux des trois derniers ambassadeurs en sont devenus les patrons, Bernard Bajolet et Bernard Émié qui n’était pas le dernier à faire de l’ingérence en Algérie. Pour faire court, deux espions qui se succèdent presque à la tête de la plus importante Ambassade de France dans le monde. Et les deux sont remplacés par Xavier Driencourt, également pas très éloigné de la DGSE. Il est celui qui était avant eux entre 2008 et 2012 puis revient en 2017. Du très rare dans la tradition diplomatique !

L’Algérie est aujourd’hui au carrefour de son histoire. Le peuple algérien est confronté à un tournant historique mais peut compter sur tous les éléments patriotes au sein des forces armées et du renseignement ainsi que sur les éléments intègres qui pullulent dans tous les secteurs d’activité. Il est à la veille de retrouver son indépendance car il constitue le rempart du futur président qui prendra des décisions souveraines faisant prévaloir l’intérêt supérieur du peuple algérien et fera sortir l’Algérie de la tutelle américano-française à tous les plans, qu’ils soient politiques, économiques ou stratégiques.

Dans ces conditions, quel sera l’avenir des intérêts américains et français lorsque le peuple algérien prendra conscience du plan infernal concocté sous l’égide et avec la bénédiction de ces deux états? Et quel sera l’avenir de la France si les milliers d’universitaires algériens quittaient en masse la France pour reconstruire l’Algérie ? Quid de la santé en France par exemple ? Il suffit juste de savoir le nombre impressionnant de médecins algériens en France pour comprendre l’extrême gravité du basculement algérien quant à l’avenir incertain de la France !

C’est aujourd’hui probablement le plus grand cauchemar français qui nécessite au plus haut niveau de l’État d’installer deux cellules de crise, selon un expert algérien des questions stratégiques, la première au Ministère des Affaires Étrangères et la seconde au Ministère de la Défense. Cellules de crise au plus haut niveau d’un état sous tutelle sioniste pour un pays étranger dit souverain ? Pour qui sait ce que signifie une cellule de crise au plus haut niveau d’un état…

Le plan de déstabilisation de l’Algérie dévoilé

L’Algérie sur la fracture sismique entre la volonté du peuple et les centres opérationnels occidentaux.

Il est vrai que le mouvement populaire algérien est pacifique, discipliné, civilisé et est par ailleurs totalement engagé dans la préservation du prestige de l’État algérien fondé sur le sacrifice d’un million et demi de martyrs, ainsi que sur son rôle contre l’impérialisme et ses outils dans le Monde Arabe. A la tête de ces outils le mouvement sioniste et sa création Israël. Sauf que les forces coloniales et sionistes, les États-Unis et Israël en particulier, veulent totalement inverser cette tendance par la destruction de l’état algérien pour le punir de son refus de céder les richesses du pays et du peuple au colonisateur américain ou français, ou aux deux. Tout comme il refuse toute idée de se rapprocher ou de dialoguer avec l’État colonial israélien qui a volé la Palestine et chassé ses habitants de leur terre 70 ans plus tôt.

Par Muhammad Sadegh Al-Husseini

Et, selon une source du renseignement spécialisée dans l’analyse des mouvements populaires à travers le monde, et après analyse des agissements américano-sionistes hostiles à l’Algérie, il apparaît ce qui suit :

Premièrement : un Centre opérationnel principal a été mis en place à Rabat au Maroc pour gérer la « révolution » en Algérie. Il est composé de quatre officiers du renseignement américain et de six officiers du renseignement marocain, ainsi que de douze « experts de la subversion » serbes, membres de l’organisation « OTPOR« , créée dans les années 1990 et financée par les États-Unis. Une organisation qui a vu le jour dans les années quatre vingt dix à l’Université de Belgrade. Son but était de renverser le régime du président Slobodan Milosevic, survenu en 2001.

Huit algériens d’obédience islamiste, formés par « Otpor » au Maroc pendant six mois au deuxième semestre de 2018, sous la supervision d’officiers de renseignement américains, font également parti de l’opération à Rabat.

La mission de ce Centre est de coordonner toutes les opérations actuelles et futures en termes de planification, de financement, d’approvisionnement et de fourniture pour certaines parties impliquées dans le mouvement algérien actuel et en contact avec ce Centre. Ceci dans le but de créer le chaos et de pousser à des affrontements avec les forces de sécurité algériennes afin de parvenir à des conditions favorables à la transformation du mouvement pacifique en affrontements armés. C’est-à-dire de transformer le cours des événements en les réorientant ainsi que ses objectifs afin d’atteindre le but premier.

Deuxièmement : Deux centres opérationnels avancés ont été mis en place pour exécuter les plans du Centre opérationnel principal. Le premier dans la ville de Oujda, dans le nord-est du Maroc, près de la frontière algérienne, dirigé par onze officiers américains, marocains et serbes ainsi que trois éléments algériens.

Le deuxième centre opérationnel a été installé dans la ville d’Errachidia, à environ 80 kilomètres de la frontière algérienne. Il est dirigé par huit officiers des nationalités citées précédemment, ainsi que par deux officiers du renseignement militaire français.

Troisièmement : l’entraînement militaire se déroule dans trois camps de base spécialement créés à cet effet, dont deux se trouvent au Maroc.

Le premier camp est situé à 28 kms à l’est de la ville de Laâyoune (Ndt au Sahara Occidental) et compte actuellement 362 éléments, essentiellement des Algériens ainsi que 28 formateurs et administratifs.

Le deuxième camp d’entraînement est situé au nord-est de la ville de Smara (Ndt Sahara Occidental), dans le sud-est du Maroc, à proximité d’un triangle frontalier algérien, marocain et mauritanien, à cinquante-quatre kilomètres de distance. Le camp compte actuellement 284 éléments et 18 formateurs et administratifs.

Le troisième camp est situé sur le territoire mauritanien, à 34 kilomètres au sud-ouest de la ville de Bir Moghreïn, près de la frontière nord-ouest de la Mauritanie avec le Maroc. Ce camp est composé de 340 éléments ainsi que de 46 formateurs et administratifs.

Quatrièmement : la source a également souligné l’existence d’une coopération étroite, en particulier dans les domaines de l’approvisionnement et de la logistique, avec le mouvement tunisien Ennahdha. Ainsi, les groupes algériens, associés à certaines organisations islamiques en Algérie, ont établi deux points d’appui en Tunisie.

Le premier est situé près de la ville de Kef, au nord-ouest de la Tunisie, près de la frontière algérienne.

Le deuxième est au sud de la ville frontalière tunisienne de Jendouba qui est située au nord-ouest de Tunis, à environ 50 kilomètres de la frontière algérienne.

A noter que toute cette organisation n’a pas débuté avec le commencement du mouvement en Algérie, mais tout a été mis en place depuis une année.

C’est-à-dire que l’alliance américano-sioniste planifiait et se préparait à exploiter tout mouvement de contestation populaire en Algérie, quel que soit sa nature et la nature des forces qui les soutiennent et les dirigent pour le détourner et transformer son cours en confrontations conduisant à la propagation du chaos et de la destruction en Algérie. Cela est confirmé par la participation de Steve Bannon, conseiller de Trump lors de sa campagne électorale et son conseiller stratégique lorsqu’il a été élu président. Bannon a ouvert depuis quelques mois un bureau à Bruxelles pour organiser des révolutions colorées en Europe. Nos informations confirmées indiquent que le célèbre milliardaire américain George Soros est impliqué dans le financement de toutes les opérations mentionnées, y compris dans l’achat d’armement pour les fournir aux éléments déjà cités.

En ce qui concerne les perspectives d’évolution de la situation en Algérie, la source d’information précisera les points suivants :

1) La direction de l’armée a le plein contrôle sur tous les aspects de la vie en Algérie, en ce sens qu’aucune menace ne pèse sur le pays au point de faire basculer les manifestations populaires vers une violence destructrice. L’armée en effet comprend les revendications populaires et les fait siennes en ouvrant la voie à la liberté d’expression dans l’intérêt national du pays.

2) La direction de l’armée reportera les élections présidentielles à la fin de cette année, dans un cadre juridique appropriée, après le retour du président Bouteflika au pays. Par la suite un dialogue national exhaustif sera installé qui conduira à la convocation de nouvelles élections conduisant à l’élection d’un nouveau président civil qui sera soutenu par l’armée.

3) Le nouveau président algérien, selon les informations dont nous disposons, mettra en œuvre un programme de réforme de transformation radicale, organisé et totalement maîtrisé, et non un programme de choc tel qu’appliqué par l’ancien président Boris Eltsine en Russie au début des années quatre vingt dix.

4) L’objectif du programme est de procéder à des réformes économiques qui préservent la richesse du pays du pillage des multinationales américaines et européennes, ce qui permettra de mettre fin à l’influence de la coalition constituée de certains grands chefs d’entreprises algériens et de certains anciens hauts dirigeants et responsables des services de sécurité et de l’armée.

5) Agrandir l’espace des libertés politiques dans le pays avec en parallèle un développement économique, afin d’élargir au maximum la participation populaire à la vie politique dans le pays. Le but est de parvenir à une stabilité politique fondée sur la prospérité économique des citoyens.

6) La direction de l’armée trouvera une sortie honorable pour le président Bouteflika et lui rendra un hommage à la hauteur de son passé militant avant les prochaines élections.

Traduit de l’arabe par M.C.Belamine

Source : frontièresblog, 17 avril 2019

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