Quand le roi du Maroc perdait de l’argent à Macao

Source: Presse internationale

11 décembre 2009

Nombreux sont les investisseurs à avoir placé de l’argent à Macaco, dans l’ancienne colonie portugaise aujourd’hui rendue à la Chine dans Macau Legend, dans le groupe connu pour être présent dans bon nombre d’activités : les casinos, l’immobilier, les transports. Parmi les investisseurs intéressés par le groupe on trouve le nom de la holding qui regroupe les intérêts financiers du souverain marocain, le roi Mohamed VI.

Le quotidien de Hongkong a titré ce mardi la mauvaise affaire financière faite par les investisseurs privés dans Macau Legend révélant ainsi le nom du roi marocain Mohamed VI. Dans le même temps, dans un communiqué marocain, Siger a expliqué qu’en fin d’année 2008, la holding royale avait fait part dans le cadre de son éthique de son « intention de se retirer de cet investissement… d’infrastructure de jeux de hasard ». Aussi, la demande n’a pas été prise en compte.

C’est en 2006 que près de 400 millions de dollars soit environ 270 millions d’euros ont été recueillis par la banque Merrill Lynch auprès de quelques personnes fortunées ou par des fonds spéculatifs pour le financement du projet immobilier « Fisherman Wharf » comprenant un casino, un parc d’attractions et un ensemble résidentiel devant très rapidement rapporter aux investisseurs de jolis bénéfices dont les prévisions étaient une introduction rapide à la bourse de Hongkong.

Mais la crise économique mondiale a empêché la réalisation des prévisions très attendues par les investisseurs repoussant par cela même l’introduction en bourse du programme Fisherman Wharf et mettant en difficulté le groupe. Des difficultés augmentées par le désaccord survenu avec l’un des cofondateurs de Macau Legend, le riche Stanley Ho aujourd’hui très âgé et malade ainsi que de sa famille. Que vont devenir les salles de jeux de casino ?

Macau Legend qui est en difficulté financière à projeté le versement de 100 millions de dollars à ses créanciers. Or, à ce jour rien n’a encore été fait.