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Au Maroc, Saad Lamjarrad était protégée par les hautes sphères de l’Etat

Plusieurs jeunes femmes accusent aujourd’hui Saad Lamjarred de viol. Mis en examen par la justice française, le chanteur a perdu beaucoup de ses soutiens. L’un de ses plus grands soutiens était le roi du Maroc en personne. Ce dernier est allé jusqu’à assumer les frais de justice de la star marocaine avant de se rétracter embarrassée par l’ampleur du scandale.

Selon l’émission de TF-1 « Sept à Huit », « pendant longtemps, il aurait été protégé par les plus hautes autorités du royaume marocain ».

Dans son édition du 10 février, l’émission traite la question des visages de Saad Lamjarred, accusé d’avoir violé plusieurs femmes.

La première est marocaine. La deuxième, algérienne. L’une dit avoir été violée en 2015 dans un hôtel de Marrakech. L’autre à Paris, en octobre 2017 chez un ami du chanteur.

« Il a pris ma virginité et, pour cette raison, je ne peux pas parler. Je pense au suicide parce qu’il m’a détruit et a détruit ma vie. Je suis allée à l’hôpital, le médecin m’a donné un certificat à transmettre à la police, mais la police a appelé mon père et ils l’ont menacé ».

Si ce qu’elles affirment est vrai, pourquoi ces femmes n’ont pas déposé plainte contre Lamjarrad ? Une troisième jeune femme accepte de nous parler. Une jeune marocaine que nous appellerons Sarah. Elle aurait rencontré Saad Lamjarrad lors d’une soirée à Casablanca en avril 2015 avant de se retrouver seul avec lui dans sa garçonnière. Elle affirme avoit été violée à trois reprises.

Comme Laura, elle décrit un homme qui change subitement de visage. Charmeur et violent. Et puis de nouveau attentionné. Quand elle parvient à s’échapper, au départ, elle n’a pas l’intention de se taire. « Je voulais aller au commissariat les bleus que j’ai partout sur le visage, un peu de sang qui sortait de ma bouche.

La première chose qu’on me dit : « Ah bon, c’est la star ? La star vous a fait ça ? ». J’ai dit « oui, donc voilà j’aimerais porter plainte, je ne sais pas comme faire ». On me dit : « Ok. Bon, alors première des choses, étiez-vous vierge au moments des faits ? ». Je ne comprends pas, en fait. Là, n’est pas la question. Je suis en train de vous raconter ce qui m’est arrivé. Regardez mon visage ».

Au final, les policiers marocains n’auraient pas pris sa plainte.

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