Maroc: Les 20 mesures de Belahrach pour la création d’emploi

Commission Emploi et relations sociales de la CGEM

Liste des membres du sous-groupe Emploi

Mohamed BACHIRI
Aicha BEYMIK
Bertrand GAULANDEAU
Maria BELGNAOUI
Chargée d’études CGEM : Najwa Mounir

Introduction

Tout le monde s’accorde à dire que le chômage est devenu une priorité nationale, que la situation ne peut plus durer. La question alors est pourquoi avons-nous du mal à sortir de ce fléau ? Les mesures prises des différents gouvernements ont-elles été efficaces ? le monde économique est-il suffisamment mobilisé ?

Que de questions auxquelles nous devons trouver un début de réponse pour ne pas sacrifier une génération de jeunes , et partant pénaliser notre croissance future.

Il est temps aujourd’hui de mettre cette préoccupation au centre du débat national auprès de l’ensemble des acteurs de notre pays – en particulier les opérateurs économiques et politiques et les partenaires sociaux – et de les mettre en face de leurs responsabilités.

Nous ne pouvons plus mettre notre destin entre les mains des seuls investisseurs étrangers pour la création d’emploi.

Ils sont importants pour l’avenir de notre pays, mais ils doivent être également relayés par une dynamique nationale que nous pourrions appeler «le civisme économique» : investir, payer ses impôts, créer des emplois durables, respecter la législation en vigueur et installer un climat de confiance avec les partenaires sociaux, les salariés et l’administration.

Si le civisme économique est un devoir pour les opérateurs, ceux-ci ont un droit qui doit être garanti par le législateur et appliqué par l’administration. Le droit de pouvoir commercer dans un environnement juridique sain, flexible, avec des règles concurrentielles transparentes et des recours simples et efficaces.

Il est urgent de rétablir cette confiance entre le monde économique, l’administration et les partenaires sociaux pour lutter efficacement et durablement pour la création d’emploi. Il faut que chacun joue pleinement son rôle. Il faut que chacun accepte l’autre comme un partenaire et non comme un ennemi.

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