Gilets jaunes: Macron pète les plombs et place les médias libres sous surveillance physique !

TEMOIIGNAGE – Je ne l’avais pas imaginé, j’avais eu tort.

Aujourd’hui, les policiers m’ont abordé, ils sont même entrés dans le jardin d’un ami, ils étaient huit plus deux commissaires. Pour s’approcher de moi, ils ont prétexté un cambriolage. Ils se sont introduits dans une résidence privée, sans mandat, avec autorité, téléphone en mode avion, pour, selon eux, savoir si j’étais un réel ami ou non du propriétaire des lieux, ce que ce dernier s’est bizarrement mis à confirmer

Bruno D., vieille connaissance, s’est senti comme « violé », tandis qu »il parlait écologiquement à l’une de ses motos fines et précieuses, toutes satisfaisantes, mais interdites à Paris.

Cela est difficile à croire, pourtant, et comme le clamait le gilet jaune Eric Drouet, la police politique macroniste n’est plus une fiction. Son oeuvre est certes discrète, mais elle n’est pas invisible.

Partant de chez mon ami pour joindre mon habitation, ces hommes bleus m’ont suivi dans trois voitures différentes. J’ai compris que j’étais suivi dès les premières secondes, ils ne se cachaient pas. C’était évidemment voulu. Ouvrant le portail en fer, ils étaient encore derrière moi, juste au bout de la rue.

Emmanuel Macron ayant promis le retour au calme, ce, à n’importe quel prix, il est légitime de s’interroger quant à cet étrange évènement.

Depuis le premier jour de janvier, depuis la veille et l’haineuse allocution du Président, les internautes libres, les informateurs jaunes, sont en première ligne dans le viseur d’Emmanuel Macron. Cet « incident » est-il anecdotique ? Non !

Je suis engagé, poursuivi, interrogé, accusé, mais je suis libre. Et Monsieur le patron, je vous emmerde.

Ainsi, j’en appelle à la libération des sites dits « alternatifs » (et qui pourtant contribuent à honorer une ligne droite dans l’indépendance médiatique, siège de la démocratie), regardez autour de vous, et témoignez…. La surveillance est en marche, et le fascisme cogne aux carreaux.

La prochaine étape vers le Diable, c’est notre arrosement, cependant, la liberté n’a pas de prix, le chant ne m’est pas un attrait .Mais singulièrement, j’ai peur pour mon imagination.

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