Le président Donald Trump et son épouse se sont déplacés discrètement en Irak mercredi pour rendre visite aux troupes américaines pendant les vacances de fin d’année.
Après avoir vu l’effort de guerre américain à bout portant pour la première fois, le président est demeuré catégorique quant à la fin des années d’implication américaine à grande échelle à l’étranger.
Il a utilisé sa visite dans une base aérienne à l’ouest de Bagdad pour réïtérer son point de vue sceptique sur ce qu’il a appelé le « rôle de gendarme du monde ». « S’ils veulent que nous combattions, ils doivent également payer un prix », a-t-il martelé.
Le président français Emmanuel Macron a tenu á célébrer Noël avec ses officiers qui opèrent au Grand Sahara, engagés dans un combat contre les vestiges d’Al Qaïda et de l’État Islamique. Un des officiers est tombé dans les pommes lorsqu’ils chantaient La Marseillaise. Sa visite au Tchad a coïncidé avec l’éclosion d’un nouveau scandale politique dans l’acteur est Alexandre Benalla, l’ex-conseiller de l’Elysée renvoyé pour violence contre des manifestants.
Selon une information révélée par Le Monde, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre à N’Djamena, la capitale du Tchad quelques jours avant la visite officielle d’Emmanuel Macron accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue, dont les frais inhérents à son séjour dans le très luxueux Hôtel Hilton de la capitale tchadienne et qu’il aurait rencontré Oumar Déby, le frère du président tchadien, à la tête de la Direction générale de la réserve stratégique (DGRS), chargée d’acheter du matériel militaire.
Les militaires espagnols opérant au Mali auront aussi leur surprise par l’arrivée jeudi du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez à la base de Koulikoro, à qui il souhaite personnellement féliciter Noël et remonter le morale à ses près de 300 soldats qui affrontent quotidiennement la menace la menace des groupes djihadistes.