Algérie: Ouverture des secteurs d’activité relevant encore de la souveraineté de l’État- Le FCE se dit preneur

Ce n’est pas ce que l’on pourrait considérer comme une mue, mais le Forum des chefs d’entreprises (FCE) s’est désormais transformé en syndicat. Une nouvelle étape qui va lui permettre d’avoir une autre dimension, d’asseoir «encore plus» sa représentation, sa force de proposition, tel que l’expliquait sa vice-présidente, hier, sur la Radio nationale.

Au syndicat des chefs d’entreprises, selon Madame Nacéra Haddad, sa vice-présidente, il n’y a aucune frontière entre le syndicat des patrons qu’elle représente et les syndicats des travailleurs, aucune confusion ne saurait exister du fait que «les travailleurs sont partie prenante dans l’entreprise, parce que plus l’entreprise se développe plus les conditions de travail s’améliorent, c’est la sauvegarde de l’emploi et des perspectives encore plus favorables pour la promotion des travailleurs. Défendre l’entreprise, c’est défendre l’outil de production, donc défendre les travailleurs», a clamé madame Haddad.

La priorité pour le nouveau FCE sera de poursuivre le dialogue avec les représentants des travailleurs pour «réussir le sauvetage de nos entreprises et permettre leur croissance durable», a encore confié la vice-présidente du syndicat des patrons avant d’assurer que ses pairs se comportent comme des «entrepreneurs citoyens qui payent leurs impôts, déclarent leurs effectifs, s’inscrivent dans la légalité».

La reconduction d’Ali Haddad à la tête du FCE est, pour l’invitée de la Chaîne 3, à prendre comme «un mandat de consolidation et d’optimisation des acquis». Parmi ces acquis, la satisfaction de l’une des revendications principales du FCE avec la décision du gouvernement de confier la gestion des zones industrielles au secteur privé pour en faire un levier de croissance et d’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes. En tous les cas, à écouter madame Haddad, les entrepreneurs, du moins ceux qu’elle et le FCE représentent, sont «preneurs» si, d’aventure, l’Etat décide d’ouvrir les secteurs d’activité relevant encore de sa souveraineté, à l’exemple du transport aérien, des banques, de l’électricité et du gaz.
Azedine Maktour

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