Sahara Occidental: Les dérives du Maroc

L’Envoyé personnel Christopher Ross s’est toujours plaint de l’attitude du Maroc de vouloir imposer son projet d’autonomie au Sahara Ocidental, alors que l’autodétermination reste pour les dénommés Amis du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, à l’exception de la France, la seule variante pour trouver une solution à ce conflit vieux de plus de 40 ans qui soit en accord avec les résolutions du Conseil de Sécurité.

Aucun pays au Monde n’a jamais reconnu la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Ce pays est classé d’ailleurs « territoire non autonome » par l’ONU, c’est à dire que ce territoire et sa population sont sous tutelle des Nations Unies, dans l’attente d’organiser un référendum permettant son autodétermination.

Le Maroc a poursuivi son travail de sape pour empêcher d’atteindre cet objectif, et maintenir le statu quo, en parasitant les négociations, en neutralisant les mécanismes onusiens présents au Sahara Occidental, ou bien en accusant le Secrétaire général Ban ki Moon et son envoyé personnel de partialité et de parti pris en faveur du Polisario, sans oublier de citer les multiples campagnes médiatiques menées contre l’ONU et son Secrétaire Général.

Le Maroc a utilisé de nombreux subterfuges pour tromper l’opinion internationale sur cette question, en multipliant la mise en oeuvre de certaines recommandations dictées par les Nations Unies telles que le CNDH, nouvelle loi sur le Tribunal militaire, l’ouverture aux procédures spéciales (beaucoup d’entre elles ne vont pas toutes au Sahara Occidental et celles qui y vont ne restent pas longtemps). Le Maroc a toujours multiplié son agitation, à la veille du mois d’avril de chaque année dans le but de mobiliser son allié français t que celui-ci impose les ammenedements nécessaires dans le rapport annuel du Secrétaire Général de l’ONU. Des ammendements visant à encenser le Maroc et louer des prétendus progrès dans le domaine des droits de l’hommeet, ainsi, éloigner toute tentative d’élargir le mandat de la MINURSO pour la surveillance des violations dans le territoire sahraoui.

Autres actions néfastes menées par le Maroc pour parasiter les négociations et le dialogue politique, les insultes, les campagnes médiatiques hostiles et les actions insidieuses, menées contre l’Algérie. D’ailleurs, Christopher Ross a condamné à maintes reprises l’attitude du Maroc lors des rencontres avec le groupe des Amis du Sahara Occidental en déclarant « c’est le Maroc qui est demandeur (ouverture des frontières, changement de position sur le Sahara Occidntal) et ce serait bien qu’il arrête les insultes contre l’Algérie. Il faut que les Marocains arrêtent les excès verbaux ».

Dans sa stratégie, le Maroc a toujours focalisé le débat uniquement sur la recherche d’une solution politique, excluant de facto toute discussion concernant l’autodétermination, ce qui est contraire aux résolutions des Nations Unies.

Voici quelques arguments farfelues avancés toujours par les responsables marocains lors des discussions avec leurs interlcuteurs onusiens:

– Reconnaître pleinement les efforts du Maroc en matière des droits de l’Homme, et prétendre que ce sujet est politiquement instrumentalisé par l’autre partie et éviter;

– combattre toute implication de l’Union Africaine dans la recherche d’une solution au conflit ;
– Empêcher tout contact entre la MINURSO et la population sahraouie dans les territoires occupés par le Maroc
– Empêcher , à l’aide la France, toute mention de la question des ressources naturelles dans les résolutions du Conseil de Sécurité.
Devant les inacceptables agissements du Maroc, l’ONU se voit contrainte de faire recours à l’application du Chapître VII pour mettre fin à un conflit qui risque d’embraser toute la région.